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coexistence pacifique des peuples
17 septembre 2012

L’indulgence du prophète Mohammed (pbsl)

MohammadUne des nobles qualités du Prophète - paix et bénédictions sur lui - était qu’il ne punissait jamais personne pour des raisons personnelles. Il préférait toujours accorder son pardon, même à ses plus grands ennemis. Son épouse Aïcha  a rapporté que jamais le Prophète n’avait prononcé de parole obscène, ni élevé la voix dans les rues, ni rendu le mal par le mal. Il privilégiait toujours le pardon. Les Qurayshites le renièrent, se moquèrent de lui et l’accablèrent de sarcasmes ; ils le battirent et le maltraitèrent. Ils tentèrent même de l’assassiner, et lorsqu’il parvint à émigrer vers Médine, ils menèrent plusieurs guerres contre lui. Pourtant, lorsque le Prophète rentra victorieux à La Mecque, en compagnie d’une armée de dix mille hommes, il ne se vengea de personne. Il pardonna à tout le monde. Même son pire ennemi, Abû Sufyân, qui l’avait tant combattu, fut pardonné ainsi que toute personne se réfugiant sous son toit.

Le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui - pardonna également au chef de Tâ’if, qui, lorsque le Messager se rendit dans cette ville pour y prêcher l’Islam, engagea un groupe de voyoux pour lui jeter des pierres.

`Abd Allah Ibn Ubayy, le leader du groupe des hypocrites de Médine, passa toute sa vie à lutter contre le Prophète et l’Islam, et mit en œuvre toutes sortes de complots pour faire échouer sa mission. Accompagné de trois cents de ses partisans, il se retira de l’expédition de Uhud, privant ainsi l’armée musulmane d’un tiers de ses combattants. Il tenta de discréditer le Messager de Dieu en calomniant et en répandant le mensonge au sujet de son épouse, `Â’ishah - que Dieu soit satisfait d’elle. Concernant cette dernière intrigue, Dieu le Tout-puissant révéla le verset 11 de la sourate "La Lumière" : « Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d’entre vous. Ne pensez pas que c’est un mal pour vous, mais plutôt, c’est un bien pour vous. À chacun d’eux ce qu’il s’est acquis comme péché. Celui d’entre eux qui s’est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment. » Le Prophète lui accorda malgré tout son pardon, accomplit la prière mortuaire lors de son décès et implora le Pardon d’Allâh en sa faveur. C’est par la suite que fut révélé le verset 84 de la sourate "Le Repentir" : « Et ne fais jamais la prière sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allâh et en Son Messager, et ils sont morts tout en étant pervers. »

L’esclave abyssin qui tua Hamza, l’oncle bien-aimé du Prophète, lors de la bataille de Uhud, bénéficia également du pardon du Messager de Dieu lorsqu’il embrassa l’Islam après la conquête de La Mecque. La femme de Abû Sufyân qui, lors de la bataille de Uhud, avait ouvert la poitrine de Hamzah, puis lui avait déchiqueté le foie et le cœur, se rendit plus tard discrètement auprès du Prophète pour embrasser l’Islam. Le Prophète la reconnut, mais ne lui dit rien. Elle fut si impressionnée par sa magnanimité et son charisme qu’elle lui dit : « Ô Messager d’Allâh, il fut un temps où aucune tente ne m’apparaissait plus désertée que la tienne. Mais à présent, ta tente est à mes yeux, la plus accueillante de toutes. »

Parmi les ennemis les plus acharnés du Prophète et de l’Islam, il y avait aussi Habbâr Ibn Al-Aswad. Celui-ci blessa grièvement Zaynab, la fille du Prophète. Elle était enceinte lorsqu’elle émigra de La Mecque à Médine. Les polythéistes de la Mecque allèrent à sa poursuite, et lorsqu’ils la rattrapèrent, Habbâr Ibn Al-Aswad la fit délibérément tomber de son chameau. Elle fut gravement blessée et perdit son enfant. Habbâr commit de nombreux autres crimes. Il voulut fuir en Perse, mais finit par se rendre auprès de notre Prophète - paix et bénédictions sur lui - qui lui pardonna tout.

Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était entièrement enclin à la clémence. Aucun crime commis au détriment de sa personne n’était trop grave pour être pardonné. Il était le parfait exemple en matière d’indulgence et de gentillesse.

Il répondait toujours au mal par le bien, car pour lui l’antidote était préférable au poison. Il appliquait et adhérait au principe qui consiste à répondre à la haine par l’amour et à l’agressivité par la clémence. Ainsi parvint-il à surmonter, d’une part, l’ignorance des gens grâce à la sagesse de l’Islam, et d’autre part, leur malveillance et leur sottise grâce à sa bonté et à son indulgence. Sa miséricorde lui permit de libérer les hommes de l’emprise du péché et du crime, et de faire naître en eux un fort sentiment de bienveillance à l’égard de l’Islam. Il incarnait de façon parfaite le verset suivant du Coran : « La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. » (Sourate 41, Fussilat, verset 34.)

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