Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
coexistence pacifique des peuples
8 juin 2017

L’imamat de la femme.

Shaikh Al-‘Uthaymin dit dans Sharh Al-Mumti’ (2/145) : « La prière n’est pas valide (pour un homme) derrière une femme. La preuve est le hadith :

 « Qu’aucune femme ne dirige un homme dans la prière »,

 ce hadith est faible, mais il est appuyé par le hadith :

« Jamais ne réussira un peuple qui confie ses affaires à une femme » (Al-Bukhari).

 Et dans la prière, le groupe a confié la prière à cette femme. Une autre preuve, le hadith du prophète :

 « le meilleur des rangs pour les femmes est le dernier, et le pire est le premier » (Muslim).

C’est une preuve qu’elle ne doivent pas se mettre devant, alors que l’imam doit être devant. Et si nous disons qu’elle pouvait diriger la prière devant les hommes, les positions seraient inversées et cela n’est appuyé par aucun texte. »

La femme peut-elle diriger d’autres femmes dans la prière ?

On a demandé à shaikh Fawzan : Est-il permis aux femmes de prendre un imam parmi elles pour diriger la prière du tarawih ou en dehors ?

Réponse : il est permis aux femmes de prier en groupe pour la prière de tarawih, et l’imam sera l’une d’entre elles, chez elle ou dans un lieu caché des hommes, car le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a permis à Umm waraqa de prier en tant qu’imam pour les gens de sa famille.

On a posé la même question à shaikh ibn Baz

Réponse : oui, cela est permis, et il a beaucoup de récit de ‘Aisha et Umm Salama qui le montre. L’imam des femmes doit se mettre au milieu du premier rang, et elle lit à haute voix pour les prières à haute voix.

(Fatawa al-mar’a al-muslima, p.141)

 

L’ignorance de certains les a conduit à mentir sur Allah et Son messager, à donner des arguments fallacieux et à rejeter sans argument valable des preuves authentiques. Parmi ceci, le fait qu’elles ont rejeté le hadith d’Abu Bakra rapporté par l’imam Al-Bukhari qui rapporte que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit :

 

 « Jamais ne réussira un peuple qui confie ses affaires à une femme ».

 

Le hadith est authentique et n’a jamais été rejeté par aucun des savants du hadith, mais il ne plaît pas aux passions de ces ignorants qui, sous couvert des droits de la femme, mentent sur Allah et Son messager. Ainsi, ces femmes sans pudeur, ces ignorantes ont critiqué ce grand compagnon qu’est Abu Bakra, nous allons essayer de voir l’étendue de leur égarement.

 

Qui est Abu Bakra ?

Il est Nafi’ ibn Harith ibn Kilda ibn ‘Amru ibn ‘Ilaj ibn Abi Salama, compagnon du prophète (salallahu’ alayhi wasalam), surnommé Abu Bakra (littéralement le père de la poulie), car il est descendu d’une citadelle de Ta’if en s’accrochant à une poulie pour aller rencontrer le prophète (salallahu’ alayhi wasalam), de là vient son surnom et le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) l’a libéré ce jour là. Abu Bakra a rapporté 132 hadiths du prophète, 8 ont été rapporté par Al-Bukhari et Muslim, 5 par Al-Bukhari seul, 1 par Muslim (seul), comme il est rapporté dans ‘Umdatu Al-Qari (l’explication de Sahih Al-Bukhari). Plusieurs grands tabi’in ont rapporté de lui : Hassan Al-Basri, ibn Sirin, Ibrahim ibn ‘Abderahman ibn ‘Awf…C’était un grand adorateur et il est mort en l’an 51 après Al-Hassan ibn ‘Ali.

Dans leur grande ignorance, certains critiquent les compagnons (ici Abu bakra) en disant qu’il n’est pas sûr dans la transmission. Ceci alors que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit : 

 

« Ne critiquez pas mes compagnons » 

 

Et que parmi les règles du hadith qu’apprennent les débutants est que tous les compagnons sont dignes de confiance (‘udul). L’imam An-Nawawi dit dans At-Taqrib: « Tous les compagnons sont dignes de confiance (‘udul), qu’il aient été pris dans les épreuves ou non, et il y a un consensus sur ce point ». Al-Qadhi Abu Bakr ibn Al-‘Arabi dit  dans ‘Al-Awasim min Al-Qawasim : « les compagnons du prophète sont tous dignes de confiance car Allah et Son prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ont témoignés pour eux, il n’y a qu’un pervers égaré (zindiq) qui ne leur donne pas ce rang ». Ibn Kathir dit dans Ba’ith Al-Hathith (2/498) : « les compagnons sont tous dignes de confiance pour Ahl-Sunna, car Allah et Son prophète (salallahu’ alayhi wasalam) les ont loués, pour leurs actes, leurs efforts, leurs dépenses et leur envie de ce qui est auprès d’Allah. Et ce qui s’est passé entre eux après la mort du prophète (n’enlève rien à leur niveau). ». L’imam du hadith Ibn Hajar dit dans Al-Isaba (1/10-11) : « Ils ont tous dignes de confiance, et il n’y a que quelques innovateurs qui pensent autrement. (Puis il a cité beaucoup de paroles de savants et de preuves du Qur’an comme « Allah les agrée et ils l’ont agréé ») Et après ce témoignage d’Allah et de Son messager, ils n’ont besoin du témoignage de personne d’autre… ». Puis il a rapporté une parole de Abu Zar’a Ar-Razi qui dit : « Si tu vois quelqu’un diminué l’importance des compagnons, sache que c’est un zindiq (pervers, égaré). Car la religion nous a été transmise par eux, et ces gens veulent les critiquer. »

 

Que disent les savants du hadith sur Abu Bakra ?

Al-Hassan Al-Basri dit : « Il n’y a pas un compagnon plus noble qui ait habité à Bassora que Abu Bakra » (Asad Al-Ghaba : 4/391). Ibn hajar dit dans Al-Isaba (10/183) : « Abu Bakra est parmi les compagnons vertueux », il rapporte aussi la parole de l’imam Al-‘Ajli qui dit qu’Abu Bakra était parmi les meilleurs des compagnons. L’imam Ad-Dhahabi dit dans Syar ‘Alam An-Nubala (3/5) : « il est parmi les savants (fuqaha) des compagnons » ; Ibn Kathir dit dans Al-Bidaya wan-nihaya (8/57) : « Abu Bakra est un grand et vertueux compagnon ». Ibn Qudama dit dans Al-Mughni : « Il y a un consensus de la communauté à accepter les hadiths d’Abu Bakra ». Ibn Al-Qayim rapporte aussi le consensus des savants dans ‘Ilam Al-Muwaqi’in.

Regardez maintenant comment les passions et l’ignorance amènent ces gens à mentir :Ils disent dans leur exposé :

« Cependant la fiabilité d’Abu Bakra aussi bien que le contenu du hadith sont pour le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes inacceptables. En effet, sous le règne d’Omar fils d’al Khattab (2ème calife), Abu Bakrah est connu pour avoir accusé un couple musulman d’adultère sans en fournir les témoignages nécessaires. Il reçut 80 coups de fouets pour avoir porté cette accusation mensongère, sans pour autant s’être repenti. »

N’est-il pas meilleur de voir comment ceux qui ont vécu cette histoire nous la transmettent, et c’est ce que rapporte Ibn Kathir d’après Abdullah Ibn Al-Musayib (en résumé) : « Quatre hommes : Abu Bakra, Nafi’ (le grand compagnon), Shibl ibn Ma’bad et Zyad ibn ‘ubayd ont vu Al-Mughira sur une femme qui s’appelait Umm Jamil. Ils sont partis alors se plaindre chez ‘Umar. Celui-ci a fait venir Al-Mughira, trois l’ont accusé de fornication, mais Zyad ibn ‘Ubayd n’a pas confirmé son témoignage mais a dit : « j’ai vu quelque chose de mauvais mais je ne sais pas bien s’il l’a pénétrée ou non ».C’est pourquoi ‘Umar a ordonné qu’on fouette les trois. » Cette histoire est rapporté par At-Tabarani dans sa biographie de Shibl ibn Ma’bad, aussi par Al-Bayhaqi et Al-Hakim.  

Le fait que Abu Bakra ne soit pas revenu sur son témoignage ne signifie pas qu’il ne se soit pas repenti, et c’est la bonne opinion que le musulman doit avoir de lui, car Abu Bakra était attentif à faire tout ce qui le rapprochait d’Allah, et nous avons le témoignage du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) sur cela lorsqu’il lui a dit : « Qu’Allah augmente encore ton intérêt (pour la prière dans le hadith), mais ne recommence pas » (Sahih Al-Jami’). Le fait qu’il ait été fouetté n’enlève rien à son rang, car il n’a pas été fouetté pour un péché, mais seulement parce que le nombre de témoins nécessaires n’a pas été atteint. »

Ces ignorants citent ensuite la Parole d’Allah  : 

 

« Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers (24 :4) »

 

Pourquoi s’être arrêté là ? Pourquoi ne pas avoir cité le verset suivant :

 

« à l’exception de ceux qui, après cela, se repentent et se corrigent, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux »

 

Pourquoi Abu Bakra ne s’est-il pas repenti toute de suite clairement, les savants montrent qu’il y  a plusieurs raisons : Abu Bakra ne voyait pas comme ‘Umar qu’il fallait que l’accusateur revienne sur son témoignage pour que le repentir soit accepté (At-Tabarani rapporte dans son tafsir (9/70) que c’est l’avis d’une grande partie des savants). Abu Bakra faisait la différence entre celui qui accuse (à tort) et celui qui témoigne. Abu Bakra voyait qu’il avait raison, ainsi de quoi devait-il se repentir ? L’imam Ad-Dhahabi dit dans Syar ‘Alam An-Nubala (3/7) : « c’est comme s’il disait : je n’ai pas menti sur Al-Mughira, je ne fais que témoigner, si le nombre de témoin était (resté) suffisant, il aurait été lapidé et nous n’aurions pas été traités comme des menteurs ». Enfin, Ibn Qudama rapporte dans Al-Mughni (8/202) que les savants divergent sur le fait de fouetter un témoin si le nombre n’est pas suffisant, et il est possible que Abu Bakra ait eu cet avis.

Enfin, pour montrer la totale ignorance et le mauvais dessein de ces gens, il faut savoir que les savants ont différencié la transmission du témoignage. Car les grands savants du hadith ont rapporté les hadiths d’Abu Bakra en sachant ce qui lui était arrivé. Al-‘Ayni répond à cela dans ‘Umdatul-Qari (7/207) (l’explication de Sahih Al-Bukhari) : « Comment Al-Bukhari a pu rapporté de lui en sachant cela ? Je réponds en disant que la transmission et différente du témoignage, c’est pour cela que tous les savants d’Egypte ont accepté ses transmissions, alors qu’ils sont unanimes pour ne pas accepter le témoignage de celui qui a subi une peine. »

Ces gens ajoutent ensuite à leur mensonge en disant : « Ce hadith est aussi selon le Conseil Canadien des Femmes Musulmanes en contradiction totale avec les versets Coraniques sur la reine de Saba (27 :23-44) qui a mené avec succès ses sujets vers l’Islam. »

Il suffit simplement de lire le Qur’an pour voir l’ignorance de ces femmes :

Shaikh Abderahman As-Sa’di explique dans Taysir Al-Karim Ar-Rahman (p.724-725) que le peuple de Saba était un peuple mécréant, et qu’il est parmi ceux envers qui la conjecture du diable s’est réalisé…

Et Allah n’évoque que la soumission de la reine de Saba dans sourate An-Naml, et Il affirme au contraire la mécréance de ce peuple dirigé par une femme :

« je te rapporte de Saba une nouvelle sûre : J'ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu’elle a un trône magnifique. Je l’ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d’Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés » (An-Naml 22-24)

Accrochons-nous à la vérité et aux savants, et sachez que « cette science est une religion, prenez garde d’où vous prenez votre religion ».

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 772 055
Publicité
coexistence pacifique des peuples
Archives
Newsletter
Pages
coexistence pacifique des peuples
Publicité